- Grive
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La grive musicienne est un oiseau migrateur sans frontière stricte. Son chant clair et sonore est reconnaissable à son rythme alerte, à la répétition des motifs et à la diversité des strophes (émissions vocales complexes, variées et inventives). Chaque chanteur possède son propre répertoire pouvant inclure des imitations : le chant peut ainsi, dans une certaine mesure, refléter l’habitat de l’oiseau.
Cette description ornithologique peut vous encourager à mieux observer les oiseaux. Elle a surtout pour vocation de vous inciter à appréhender avec le cœur et les sens le projet qui nous concerne ici : GRIVE, un nom d’oiseau pour un groupe de (post- ?) rock d’aujourd’hui.
Agnès Gayraud (La Féline) et Paul Régimbeau (Mondkopf, Oiseaux-Tempête, FOUDRE ! , Autrenoir, Extreme Precautions) partagent un goût pour la liberté, l’expérimentation et la recherche de nouvelles sonorités. Si leur collaboration prend son envol début 2021 à l’occasion de la parution d’un EP, les deux musiciens débutent une phase d’expérimentation dès 2015 au Performing Arts Forum de Saint-Erme, en Picardie : dans ces paysages ruraux, ils esquissent un nouveau son, à la fois frontal et contemplatif, où inscrire des histoires de friteries (« Burger Shack ») et d’émancipation (« How Many Years »), que Tales of Uncertainty, leur premier album, cristallise en une œuvre singulière.
Enregistrés en condition live (au studio Mer Noir à Paris puis chez Mélodium à Montreuil), les huit titres du premier album de Grive "Tales of Uncertainty" captent l’effervescence et la spontanéité d’une rencontre, dévoilent une alchimie à nulle autre pareille.
Shoegaze ? Slowcore ? Post-folk ? Qu’importe l’étiquette. Profondément organiques, les compositions de Grive convoquent les limbes et les grands espaces. Marquées par le son des années 90, elles sont, dans leur ambivalence, définitivement contemporaines : tour à tour acérées avec leurs riffs de guitare nerveux ou caressantes avec la basse épaisse et ronde d’un synthétiseur Moog. Ici, l’orage qui menace (est-ce le cœur qui gronde ?). Là, les mélodies aux lignes claires et à la beauté vénéneuse qui s’immiscent dans les tempos languides et obsédants. Et comme fil rouge, le chant d’Agnès parle directement à nos rêveries subconscientes, dans cette frontière infime entre songe et réalité, où tout est incertain.
La musique de Grive n’a pas de montre. Mais elle fait quelque chose du temps. « Wait & See » est sa maxime prudente et ambitieuse.
« le duo signe un premier album incandescent sous le signe de l’expérimentation. » Libération
« huit morceaux évoquant autant Earth que PJ Harvey, Marissa Nadler ou Low (...) on sait d’emblée parfaitement dans quels grands luxe et génie on met les pieds. » Noise
« des climats inouïs » Magic
« Il faut jouer cette musique à un certain volume pour s’immerger pleinement dans ces histoires d’incertitude (traduction du titre en français), de smartphones à bannir (How Many Years), de futur peut-être meilleur (Wait & See) et de la plus sombre femme que la Terre ait portée (Darkest Woman on Earth). » Ouest France
« ce premier album décline en huit morceaux un univers à la fois sombre, aérien et immersif » Mowno
« un voyage aussi incertain que superbe » Addict Culture
« Il y a comme une invitation au lâcher prise, une ode à l’évasion dans ces huit titres » Exit Musik